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The Mr siDD's Glam Pimp Chronicles
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  • "Si c'est une maison close, je préfère être la meilleure des putes" - David Bowie. Ladies, Gentlemen, others, WELCOME to mister siDD's Whorehouse. This is the place where I will share with you my visions, my ghosts & my muses.
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The Mr siDD's Glam Pimp Chronicles
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18 août 2009

Le petit manège de Madonna

Depuis quelques années, la proclamée (à tord ou à raison) reine de la pop a installé une routine amusante dans sa carrière. Comme Kirsten Dunst qui sort à chaque fois, et ce avec une régularité metronomique, un blockbuster, puis un film indé juste après, comme pour s'excuser de la grosse bouse commerciale qu'elle vient de promouvoir; Madonna passe régulièrement d'un album ambitieux artistiquement à un album un peu plus facile d'approche. Dirons nous.

madonna
La Madonna "Undergwounde".


Observons ensemble ses sorties discographiques depuis l'album "Ray Of Light" en 1998. "Ray of Light" est un succés à sa sortie, avec les single weird-pop signés William Orbit, et un délire de nouvelle maman indien world chelou trip hop. Pourtant, les derniers extraits de l'album font moins de vagues.
Les ventes de l'album sont quand même dantesques, et Madge veut surfer sur cette vague et ne surtout pas lâcher le volant de la buzzmobile.
Elle sort alors "Music", l'album et le single, illustré par un clip racoleur featuring Ali G, un son electro 80s dansant funky funky, et surtout, un propos beaucoup moins sombre et profond que celui de "Ray Of Light".
Conséquence: le succes est presque équivalent pour "Music", pourtant produit par le pointu frenchy Mirwais, membre du mythique groupe Taxi Girl avec Daniel Darc dans une autre vie, désormais trittureur de son électroniques de talent. Le résultat, entre digital et acoustique, est convainquant et tout le monde aime, ringards, branchés.

Enorgueillie par ces deux triples albums de platines, et par son virage electro/trendy, elle se lâche et revient avec "American Life", le clip anti-Bush et anti-guerre en Irak censuré, et l'album où elle a échangé son stetson à paillettes pour un bêret du Che. L'album en lui même est excellent, très bien réçu par la critique, Technikart trouve que c'est son meilleur et elle enchaîne les photoshoots provoc.
Le songwriting est émouvant, le soundwriting excitant, le contraste entre guitare/voix brute et sons electro est encore plus marqué que sur "Music". Resultat: hype en grande forme, les branchouilles adorent, mais les ventes sont très décevantes (trois fois moins que les deux précédents).
La réaction de la Madonna Company (ce n'est pas une chanteuse mais bien une marque, une entreprise) ne se fait pas attendre, et "Confession on the Dancefloor" débarque.
Hop aux chiottes le brun, hello le brushing Farrah Fawcett, hop mèmère pouet pouet aerobic en justaucorps fluo, culte du corps et tout et tout. Et surtout hop goodbye Mirwais (qui ne signe que deux titres de l'album) et bonjours Jacques Lu Cont alias Stuart Price, alias les Rythmes Digitale, DJ pointu mais au son quand même bien house basique ultra eighties.
Et bonjours sample d'un classique de Abba, bref Mado a réalisé que les lecteurs de FACE et DAZED ça rapporte bof, et elle veut donc s'imposer dans toutes les fêtes foraines et les supermachés du monde.

Toujours dans un soucis de WIN WIN WIN, la grand mère vampire séduit le petit Justin et ses potes Pharrell, Timbaland et Kanye. Succés populaire assuré me direz vous. Sauf qu'une fois en studio, les producteurs et les featuring en or massif (qu'elle a enfin pu se payer, après Britney, Pokora, tout le monde) font preuve d'un esprit artistique de recherche qui aboutit à "Hard Candy", un album r'n'b ambitieux et mutant.
Le trip r'n'b y est poussé dans ses derniers retranchements, accouplé à la pop fluo de Mado, à des grosses basses funky, des cuivres digitaux, des ballades bleep, Justin et compagnie ont voulu saisir l'occasion qu'est celle de pouvoir modeler un album pour une telle superstar pour TOUT donner, tout barbouiller de leur touch, avec audace et excés.
Le produit finit est délicieux mais écoeurant comme bouffer tout le paquet de Tagada d'un coup, parcouru de fulgurances pop, mais très mal promu et pas énormément écoulé.
Nevermind! La Uber Yuppie fait sa tournée, adopte des gosses, fait parler d'elle pour d'autre trucs, et prépare actuellement la sortie d'un gros best of bien commercial, annoncé par le hit "Celebration" qui revient à un producteur habitué aux remix house (Paul Oakenfold).

Après écoute du titre en question, pas de doute, il sera diffusé dans toute les boîtes cheaps, les superettes, les fêtes de camping et de village du monde. Et même peut être chez les branchés, car le morceau transmet un tel sentiment de liesse communicative qu'on peut difficilement y résister.


madonnaaaaa
La Madonna "populo"

Art/ divertissement de masse
tic tac tic tac
$... $$$$$$!!!... $... $$$$$$$!!!...

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Commentaires
S
Je l'ai déjà tellement écouter que j'en serai lassé dés que la vidéo va commencer à tourner...
A
Il est vrai que l'album hard candy est assez nul. 2 ou 3 chansons bonnes mais c'est tout. Je préfère 1000x celui d'avant, oui oui là où elle danse en juste au corps fluo.<br /> Le nouveau titre n'est pas mal. Elle revient sur un style plus électro (que je préfère). Dommage qu'il n'y ait que 2 ou 3 inédits sur son best of.
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