Finalement
On a bel et bien rompu.
J'ai décidé ça hier soir, parce que j'étais obnubilé par tout ce qu'il avait fait. Ne pas me défendre face à Adelmo, me laisser seul la nuit de mon anniversaire, me dénigrer auprés de ses amis qui ne veulent certainement plus me voir, rompre ce jour-là, en rentrant de sa soirée. C'était fait, impossible à faire disparaître.
Je ne pouvais pas prétendre que tout va bien, qu'on reste en couple en attendant de voir ce que ça donne.
Alors j'ai rompu, et là c'est lui qui s'est décomposé. ça se lisait sur son visage: c'était sorti de ma bouche maintenant, c'était vrai, et ça le terrifiait. Mais on en restera là.
Depuis hier on continue de toute manière à parler, en réalisant que tout ça vient de son profond malaise à lui, et qu'il ne supporterait pas de me perdre véritablement.
On se retrouvera, j'en suis pour l'instant complètement sûr.
Il a encore besoin de moi. Je dis pas ça en négatif. Au contraire. On a encore besoin de nous. Et puis de toute façon il sait autant que moi à quel point on est fait l'un pour l'autre.
Bla Bla Bla
Je parle au chien. Je lui dit que son maître s'en va, que je suis comme elle, je ne sais pas vivre sans lui, je ne sais plus vivre sans lui. Je me mets à pleurer mais à chaque fois c'est comme vomir bourré: c'est douloureux quand ça monte mais ça fait TROP de bien une fois sorti.
Les gens qui parlent de leur malheur en disant avoir l'impression d'avoir perdu une partie d'eux même n'utilisent pas une métaphore. C'est vraiment ça. Concrètement. Un vide s'était comblé, et réapparaît. Donc techniquement c'est tout à fait ça. Cette situation donne une toute nouvelle dimension à mon blog. Le journal de ma survie.