The "IT" factor.

Hello darlings

Soooo ma review de Kilroy toujours prévue mais plus tard, pas le temps pas le temps!
Ce weekend je DOIS me poser un peu seul et penser à mes prochains posts à tête reposée (mais bon je sors ce soir).

Soirée courte mais géniale mercredi soir, revoir mes petits potes suédois était un bonheur, ça faisait tellement longtemps! Wow. Au moins un an et demi un truc du genre. Au bar: toujours aussi adorables, sur scène: ils ont toujours LE truc. Très bon moment. J'y reviendrais.
D'un coup, en rentrant, je réalise que peut être pour la première fois, cette ville et ce contexte me semblent... familiers.

Ils se souvenaient très bien de la dernière fois, c'était à la fenêtre de chez moi et Bibiche, l'appartement du rez de chaussé. On avait fait la fête ici même toute la nuit, je me levais avec bien la gueule, possiblement en caleçon, les fenêtres grandes ouvertes sur le beau temps, et là, ils passent leur tête avec Noémie.
Ils veulent me revoir avec le bonnet peluche-tête de panda de No qu'on avait beaucoup porté la veille, me prennent en photo, tac s'en vont en mission clopes, trop marrant. Cet appartement qui donnait sur la rue ça a quand même apporté beaucoup de bonnes surprises, hein Bibiche.

Trêve de nostalgie. Bon OK encore un peu: je vais me remater tous les Skins. C'était trop bon ce moment où on a regardé les deux premières saison au Manoir avec Rom1 from Carnetin und Claudia. J'ai envie de mieux m'en rappeler. C'était un moment prometteur, ouvert à tout et à rien, en attente extatique que quelque chose arrive.
Un moment enceint d'un bébé bien freaky.
Un moment Devendra!

Oh waoh! Dernier coup de coeur Toulousain: Le "Beaucoup"!!!
C'est tout prés du pont Neuf, un bar-terrasse sur le coin d'un immeuble, bref un truc super-joli devant lequel je passais régulièrement en voiture. Et bien c'est un bar homo! Avec un patron nounours/Mike Delfino UBER HOT! Donc je retourne bientôt prendre un demi ou deux au "Beaucoup"...

Saturday evening, the nite is young.
Silver lining.
Martini blanc, olive verte, vie en rose. En rentrant de soirée hier je tombe sur GaGa à Taratata: big big "WOW".
Je m'attendais à l'habituel coup de la version piano de "Eh Eh" et puis finalement, "W O W".
Des bulles partout, une diva de bonne humeur qui badine avec Nagui, pose ses Dior sur le piano, fait une belle démonstration de "ragtime", avant de chanter "Poker Face" avec des paroles en français.
Un work in progress ambulant, qui profite de n'importe quel passage télé pour disperser une multitude de fragments de concept, pour bien dessiner son univers.
La choucroute drag queen platine - bordeline Warholesque, le loup de dentelle rouge, "tous mes amis sont gay", l'interview orientée sur les débuts difficiles et sur la légitimité de musicienne de la performeuse, la fin de "Poker face" debout sur le banc du piano, un pied en l'air...
It's all happening.
Le truc pour devenir une icône éternelle, une pop superstar: She's got IT. Assurément. La win performative. En train de se construire.